Comment fonctionne une station sismologique du réseau ?
Voir le reportage-photos de l'installation de la station sismique MARNC sur l'île de Maré en octobre 2011.Diaporama Maré (4.40 Mo)
Composition
Sous son boîtier, une station sismologique est composée :
- de trois capteurs sismiques capables d'enregistrer les trois directions de mouvements du sol (une composante verticale et deux composantes horizontales (E-W et N-S). Chaque capteur est constitué par un assemblage complexe comprenant une bobine reliée à une masse immobile et un aimant solidaire d'un bâti posé au sol qui vibre lorsque le sol tremble. C'est le mouvement relatif de la bobine immobile et de l'aimant secoué qui déclenche un signal analogique amplifié puis numérisé. Lors de l'installation, la station sismique est orientée précisément vers le Nord géographique (et non le Nord magnétique de la boussole pour prendre en comte la déclinaison de la Nouvelle-Calédonie).
- d'un accéléromètre : moins sensible que le sismomètre, les signaux qu'il enregistre ne sont pas saturés lors des forts séismes
- d'un numériseur : il transforme le signal analogique en signal numérique et le transmet au centre de traitement des données situé à l'IRD de Nouméa. Le logiciel Seiscomp3 permet de traiter simultanément les données en provenance de toutes les stations du réseau et de visualiser les sismogrammes de chaque station.
Principe de fonctionnement
Voir l'animation sur le site de CEA