Heure locale et heure universelle
L'heure locale est l'heure dans le fuseau horaire (ou encore la longitude) dans lequel vous vous trouvez. Deux personnes situées dans deux endroits différents peuvent donc ne pas avoir la même heure locale; mais ça peut aussi être le cas: ainsi la Nouvelle-Calédonie et Vanuatu distants d'environ 500 kms, ont la même heure locale.Les événements sismiques intéressant en général des zones recouvrant plusieurs fuseaux horaires, on utilise pour les décrire de manière non ambiguë un référentiel unique, c'est le temps universel (heure UTC). Il existe de nombreuses autres appellations: heure universelle, heure TU (pour Temps Universel), ou encore heure GMT (pour Greenwich Mean Time, c'est celle du Méridien de Greenwich). Le terme heure de Greenwich n'est plus guère utilisé.
On a en effet confondu le point zéro des longitudes avec le fuseau de référence de temps, mais c'est purement conventionnel, et les deux auraient pu être dissociés.
En effet, à la différence de la latitude où le point zéro ne pose aucun problème (c'est l'équateur), on est obligé de définir le point zéro des longitudes (et des heures) par convention, et c'est désormais pour tous le méridien (et l'heure) de Greenwich qui sont utilisés. Cela n'a pas toujours été le cas, puisqu'au XVIIIème siècle les Anglais utilisaient le méridien de Greenwich, et les Français celui... de Paris.
Ainsi lorsque l'on parle de l'instant auquel est survenu un événement sismique, on donne toujours d'abord la date TU, éventuellement ensuite la date locale. Ce système permet en outre de s'affranchir de l'heure d'été en vigueur dans certains pays (Australie, Nouvelle-Zélande par exemple, mais elle n'est pas utilisée en Nouvelle-Calédonie ni à Vanuatu).
Dans notre formulaire, lorsque nous vous demandons une date, indiquez SVP la date locale, afin d'éviter les confusions. Nous ferons nous-mêmes les conversions.
Les différents types d'onde et la magnitude d'un séisme
La magnitude d’un séisme est une grandeur qui rend compte de l’énergie rayonnée par un séisme. Pour calculer cette magnitude, les sismologues utilisent les amplitudes des différentes ondes sismiques émises :- les ondes P : ce sont des ondes longitudinales, compressives. Leur vitesse de propagation atteint 3,5 à 14 km/s, suivant la nature des roches et la profondeur à laquelle elles se propagent.
- les ondes S : ce sont des vibrations transversales, de cisaillement, perpendiculaires à la direction de propagation. Elle sont environ 1,7 fois moins rapides que les ondes P.
- les ondes de surface : ce sont des ondes superficielles, de grandes longueur d'onde. Elles sont plus lentes encore que les ondes S.
Selon les ondes étudiées, il existe donc plusieurs magnitudes :
- la magnitude Mb calculée à partir des ondes de volume
- la magnitude Ms calculée à partir des ondes de surface
- la magnitude de moment calculée à partir de l'ensemble du signal
Il ne faut pas confondre les notions de magnitude et d'intensité. L'intensité réflète l'échelle des dégâts causés par un séisme. Par exemple, l'intensité VI sur l'échelle de Mercalli correspond à la fissuration des murs peu solides. Un séisme de faible magnitude, mais très proche d'une ville, peut occasionner de très importants dégâts et donc avoir une très forte intensité (voir également la différence entre risque et aléa sismique).
Voir également l'article de Wikipedia détaillant les différentes ondes sismiques.