Intense activité sismique à Vanuatu
PORT-VILA, lundi 6 février février 2012 (Flash d’Océanie) – L’archipel de Vanuatu, en son centre et au Sud, était toujours le théâtre ce week-end et lundi d’une intense activité sismique, après la dernière secousse tellurique de taille, enregistrée vendredi 3 février 2012 pour une magnitude de 7,12 sur l’échelle ouverte de Richter.
Dernière secousse en date : lundi à 3h40 locales (GMT+11), une secousse de magnitude 6 localisée à 123 kilomètres au large à l’Ouest-sud-ouest de la capitale Port-Vila, à une profondeur de dix kilomètres en-dessous du niveau de la mer, rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
Localisation et visualisation de cet événement sismique via Google Maps ici.
Au même endroit, vendredi 3 février 2012, une secousse de magnitude 7,1 s’était produite.
Elle avait été suivie de plusieurs répliques importantes (de magnitudes situées entre 4,9 et 5,5), et d’une de magnitude 6, à 14h46 locales (GMT+11).
Dimanche à la mi-journée (11h15 locales, GMT+11), une autre secousse avait eu lieu plus au Sud, à l’Ouest de la petite île d’Erromango, non loin des îles Loyauté de la Nouvelle-Calédonie, à une profondeur de 163 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Localisation et visualisation de cet événement sismique via Google Maps ici.
Pour tous ces événements, aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé, mais la secousse de vendredi 3 février 2012 aurait été fortement ressentie à Port-Vila et dans ses environs, jusqu’en Nouvelle-Calédonie.
Le centre d’alerte aux tsunamis pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour) n’a pas émis d’alerte particulière à la suite de cette secousse, estimant que ce séisme n’était pas de nature à générer un tsunami d’ampleur régionale.
Toutes les îles de cette région constituent ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », zone à très forte sismicité et à haute concentration de volcans actifs, qui englobe aussi bien les îles de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Vanuatu) que celles, plus au Nord, de la Micronésie (Mariannes du Nord, Guam), au Sud, une zone polynésienne incluant la Nouvelle-Zélande et Tonga et plus à l’Est, la région d’Hawaii.
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Tous les détails USGS sur la secousse principale sur notre site ici.
Consulter le poster USGS sur la secousse principale ici.
Détermination IRD de la secousse principale sur notre site ici.
Localisation et visualisation de la secousse principale via Google Maps ici.
Consulter toutes les répliques IRD sur notre site ici.
Consulter le bulletin PTWC sur notre site ici.
Enregistrements de la secousse principale aux stations de l'IRD (ND), Géoscope (G) et DGMWR(VU) ici.
Données MSEED de la secousse principale pour les stations IRD, Géoscope et DGMWR (1 heure de données) ici.