2013/03/11 - Puissant séisme de magnitude 6,7 en Papouasie-Nouvelle-Guinée
PORT-MORESBY, lundi 11 mars 2013 (Flash d’Océanie) – Un puissant séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit lundi à 8h51 locales (GMT+10) non loin de l’île de Nouvelle-Bretagne (Papouasie-Nouvelle-Guinée), rapporte le centre géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).L’épicentre de cette secousse tellurique a été localisé à une profondeur de 84 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, entre l’île principale de Nouvelle-Guinée et l’île de Nouvelle-Bretagne (Est), à 45 kilomètres à l’Est-sud-est de la seconde ville du pays, Lae.
Localisation et visualisation de cet événement sismique via Googgle Maps ici.
Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Le centre régional d’alerte aux tsunamis pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWV, basé à Pearl Harbour, Hawaii), dans un bulletin émis peu après la secousse, estime qu’elle n’est pas de nature a générer un tsunami destructeur d’ampleur régionale, mais que de tels séismes peuvent néanmoins entraîner des tsunamis localisés dans un rayon de cent kilomètres autour de l’épicentre et que de ce fait, en dernier recours, c’est aux autorités locales que revient la décision de déclencher une alerte.
Depuis mi-janvier 2013, sur l’île de Nouvelle-Bretagne, le volcan Tavurvur, l’un des deux cônes qui encadrent la ville de Rabaul, a montré des signes de regain d’activité, émettant des gaz et des scories qui ont aussi perturbé le trafic aérien au départ et à l’arrivée de l’aéroport local.
Le chef-lieu de la Nouvelle-Bretagne, la ville de Rabaul, est notoirement flanqué de deux volcans en activité épisodique, le Vulcain et le Tavurvur. Le plus important réveil de ces deux cônes, en 1994, avait quasi-totalement enseveli la ville sous une épaisse couche de cendres et de pluies acides. D’autres regains d’activité avaient eu lieu plus récemment, en mars 2008, en septembre 2008, puis en janvier 2009, avec là aussi à la clé une épaisse couche de cendres volcaniques sur la ville et de forte perturbations au trafic aérien de toute la zone ainsi que des complications respiratoires pour les personnes prédisposées.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée et la plupart des îles de la Mélanésie, ainsi que toutes les régions du Pacifique concernées régulièrement par cette forte activité volcanique et sismique, constituent ce qu’il est convenu d’appeler la «ceinture de feu du Pacifique», zone à très forte sismicité et à haute concentration de volcans actifs, qui englobe aussi bien les îles de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Vanuatu) que celles, plus au Nord, de la Micronésie (Mariannes du Nord, Guam), au Sud, une zone polynésienne incluant la Nouvelle-Zélande et Tonga et plus à l’Est, la région d’Hawaii en formant une sorte de fer à cheval inversé.Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé pour cet événement, qui n’a pas suscité d’alerte au tsunami.
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Tous les détails USGS sur ce séisme ici.
Détermination IRD de ce séisme sur notre site ici.
Consulter le bulletin du PTWC sur notre site ici.
Enregistrements de ce séisme aux stations de l'IRD (ND), VGMD (VU), HSO (SO) et Géoscope (G) ici.
Données MSEED de ce séisme pour les stations IRD/Géoscope/VGMD/HSO (1 heure de données) ici.
Localisation et visualisation de ce séisme via Google maps ici.